Coup de projecteur sur Solutions d’affaires
L’unité Solutions d’affaires de Behaviour Interactif a été créée en 2014 pour aider les entreprises à exploiter le potentiel de la technologie des jeux vidéo. Nous nous sommes entretenus avec le Chef de la Stratégie et Vice-président senior, Dominique Lebel, à propos du travail de la division et de sa place unique sur le marché.
Vous avez un parcours impressionnant en politique, à la tête d’une grande agence de publicité et comme auteur. Pourquoi avoir choisi de démarrer l’unité de Solutions d’affaires Behaviour il y cinq ans?
Que ce soit en publicité, en politique ou aujourd’hui chez Behaviour, j’ai toujours eu des rôles qui m’ont amené à m’intéresser à des problèmes concrets vécus par les gens et/ou les entreprises. Je vois donc tout ça dans un continuum. Pour moi, il n’y a pas de césure dans ma carrière, mais plutôt différentes façons de régler des problèmes.
J’ai joint Behaviour en 2014, car j’étais persuadé que l’impact des jeux vidéo dans nos vies allait s’accentuer. Et qu’il y avait chez les développeurs de jeu des expertises mal connues qui auraient beaucoup de valeur dans le futur… Je crois que je ne me suis pas trop trompé sur ces deux aspects!
Quel problème essayez-vous de résoudre avec Solutions d’affaires?
Dans l’équipe Solutions d’affaires, on s’intéresse essentiellement à deux types de questions.
La première concerne l’expérience client sur les plateformes numériques. Qu’avons-nous appris chez Behaviour, dans la conception et le développement de jeu vidéo, et qui pourrait améliorer l’engagement numérique des clients d’une grande banque ou d’une compagnie d’assurance par exemple? Comment nos expertises en UI et UX, mais aussi nos connaissances des comportements des consommateurs, pourraient aider une entreprise dans la conception de ses outils de formation ou de training? C’est le genre de sujet qui nous passionne. Et nous savons que nous pouvons avoir un impact réel sur la performance numérique de nos clients.
La deuxième question est technologique et concerne les technologies hyperperformantes que l’on utilise dans l’industrie du jeu. Que l’on pense aux engins de jeu, comme Unreal ou Unity, mais aussi à des technologies complémentaires aux engins, comme Olympus, une technologie propriétaire que nous avons développée chez Behaviour, et qui vient renforcer nos performances dans le développement de produits numériques. Si on prend un exemple précis, les technologies issues du jeu vidéo sont reconnues pour leur efficacité et pour leur fiabilité pour les projets de 3D, que ce soit pour de la simulation ou de la customisation. Les outils technologiques du jeu sont aussi très pertinents pour créer des expériences en VR et en AR.
Dans quelles industries les technologies du jeu peuvent être utilisées?
L’expertise des développeurs de jeu et des artistes issus du jeu vidéo peut permettre à des entreprises de se démarquer dans le marché et d’accomplir des projets jusqu’ici impensables. De plus en plus, les technologies issues du jeu vidéo sont présentes dans des industries comme l’aéronautique, la construction, l’automobile, la vente au détail, etc. Par exemple, dans l’équipe Solutions d’affaires de Behaviour, nous travaillons avec Bombardier aéronautique sur des outils de customisation des avions privés. Les technologies de jeu sont aussi beaucoup utilisées pour des projets de simulation.
Les technologies issues du jeu vidéo sont aussi de plus en plus utilisées dans l’industrie du divertissement. Nous avons par exemple créé une expérience virtuelle complètement nouvelle – en partenariat avec Fly Studio de Montréal – pour les fêtes de fin d’année de Time Square à New York.
D’autres sociétés de jeux vidéo ont-elles une division similaire ou Behaviour est-elle unique à cet égard?
Dans le marché, il y beaucoup d’entreprises qui font ce que l’on appelle de la gamification. Ce n’est pas le créneau que nous voulons développer. Notre projet est de transposer ce que nous avons appris – sur le comportement des utilisateurs sur les plateformes numériques et sur ce que nous pouvons accomplir avec les technologies issues du jeu – vers des projets transformateurs pour les grandes entreprises. Et dans ce créneau, nous ne sommes pas beaucoup à offrir ce type de services dans le marché.
Quelle est la valeur ajoutée pour Solutions d’affaires d’être au sein de Behaviour?
Nous existons parce que nous sommes issus de Behaviour! C’est l’expertise et toute la richesse des projets et des équipes de Behaviour qui nous nourrit. Notre mission est de prendre ce qui se fait de mieux dans l’industrie du jeu et d’en faire bénéficier les grandes entreprises.
En même temps, le type d’expertise que nous avons dans l’équipe de Solutions d’affaires, et les mandats et les clients que nous avons, cela vient aussi nourrir le reste des équipes de Behaviour. C’est vraiment une situation vertueuse où chacun des groupes se nourrit l’un l’autre pour faire des projets toujours plus performants.
Quelles sont les expertises qu’on retrouve dans l’équipe de Solutions d’affaires?
Nos expertises sont très semblables à ce que l’on retrouve dans les autres groupes au sein de Behaviour. Ce qui nous différencie, c’est davantage le type de projets que nous faisons que les expertises que nous avons.
Qu’est-ce qui alimente le feu/ qui passionne les membres de l’équipe de Solutions d’affaires ?
Nous voulons faire une différence pour nos clients. Il n’y a rien qui nous fait plus plaisir que lorsqu’un client nous dit : « on n’aurait pas pu accomplir cela sans vous ». C’est notre plus grande motivation.
Quel est le why de Solutions d’affaires?
Notre mission est vraiment de faire profiter des entreprises en dehors du secteur du jeu vidéo de toute l’expertise que l’on a acquise au fil des ans. C’est vraiment ça l’idée, démontrer comment l’industrie du jeu en général, et bien sûr Behaviour en particulier, peut aider d’autres entreprises et d’autres industries à mieux performer en tirant profit de l’expérience des développeurs de jeu.
Apprenez-en davantage sur notre unité Solutions d’affaires.

Dominique Lebel
Chef de la Stratégie et Vice-président senior
Behaviour Interactif